jeudi 31 mai 2018

QUAND MANGER DEVIENT UNE CORVÉE


“si jamais vous envoyez encore des restes de nourriture à la poubelle, je vous le jure on va faire un mois ici sans rien mettre sur le feu!”
Qui a déjà entendu ce genre d’ultimatum?
Moi oui. Il y a quelques temps encore c'était tellement devenu répétitif que s'en était devenu une chanson… aussi stressante que la voix de... dans son titre…
Il fallait TOUT faire pour vider les marmites. Donner à leur contenu une direction autre que le bac à ordure ou le buisson pas loin de la maison…

Une autre chose que je n'avais pas toujours compris aussi, c'est quand l'on voulait te faire culpabiliser. Te rappelant que certaines familles elles, éprouvent le manque et qu'il n'était pas humain convenable de jeter alors que d'autres n'en ont pas. Mais en quoi le fait de m’empiffrer d’un met qui soit, était déjà en phase de putréfaction soit manquait de goût ou alors, dont j'en était pleinement rassasié, allait sauver ces personnes ?
IL FAUT RECONNAÎTRE QUE LA NOURRITURE EST PRÉCIEUSE POUR BEAUCOUP DE PERSONNES 

 et l'idée de jeter ou même seulement d'un reste, a le chic d'irriter plus d'une. J'ai parmi l'une de mes nombreuses mamans, une qui mesure au compas et à l'équerre, la quantité de nourriture qui va être cuisinée. Il en résulte que les portions de chaque membre de la maisonnée est présentée en des proportions dont les bouchées sont comptées. Chronométrées mêmes. C'est à dire, 1er bouchée, 2ème bouchée… 7ème bouchée et Dring! Le repas est terminé! Si toi aussi (comme moi) tu es un adepte du 2ème tour… et bien dans une maison comme ça, tu es dans le ndem!
Je ne dis pas qu'il est “normal” d'envoyer les restes ou l'excédent de nourriture à la poubelle, même quand celle ci est en phase terminale, non. Je voudrais que toi comme moi, revoyons notre rapport avec la nourriture.


COMME DANS TOUTE CHOSE QU'ON JUGE BON POUR SOI, IL FAUT CHOISIR LE MEILLEUR.

 Toi qui penses :” et quand on a pas le choix?” c'est faux! On a toujours le choix! Surtout pour la nourriture. J'en connais qui jeun des jours durant parce que le menu ne leur convient pas.
Il faut varier les menus. Ce monde est tellement grand au travers de ses cultures, pourquoi tourner sur un cycle de repas? Quoi, le budget? Les mêmes composantes utilisées pour faire un repas peuvent être mixées d'une façon différente pour produire tout autre chose. Que ce soit même le riz sauté. Je me rappelle d'une voisine de chambre à l'université qui m'avait fait découvrir le riz sauté au jus de coco. Délicieux! La cuisine est un art. Il faut pouvoir exprimer un peu de sa créativité pour apprécier son œuvre.
Maintenant point important, la quantité! Beaucoup se dise juste :” je vais faire la cuisine” mais sans pour autant apporter la précision sur le nombre de personnes à qui sera destiné ce repas. Au finish on a, des déséquilibres (trop de riz, peu de sauce), des manques (au mieux, tout le monde mange, mais pas à sa faim ou pire, tu rentres “un peu tard” et la marmite est vide) et bien trop souvent, des restes (direction le congélateur pour cryogénisation et/avant la poubelle). Jeter de la nourriture c'est mal. Il serait mieux de partager, mais bon, la générosité n'est pas l'apanage de tous, donc comme dans toutes actions qui a ses conséquences, anticiper reste une bonne idée. 

mercredi 25 avril 2018

ET LE TEMPS PASSE... LE TEMPS S'ENFUIT





Le temps, cette richesse tout aussi précieuse que la santé et l'eau semble des fois m'échapper quand je pense à tout ce que je n'ai pas encore réalisé. Pour cause, peut être la procrastination?

La procrastination : 
(du latin pro, qui signifie « en avant » et crastinus qui signifie « du lendemain ») est une tendance à remettre systématiquement au lendemain des actions (qu’elles soient limitées à un domaine précis de la vie quotidienne ou non). Le « retardataire chronique », appelé procrastinateur, n’arrive pas à se « mettre au travail », surtout lorsque cela ne lui procure pas de satisfaction immédiate. 

Ouf... Vu comme ça... Je ne dirais pas que je "procrastine" . Car en vérité je vous le dit la vérité est tout autre.

Je ne remet pas à demain, je fais juste la chose au moment donné, pas "au bon moment" mais au moment où la chose doit être faite. Même si ça prend souvent du temps... Beaucoup de temps.

En fait cela vient de cette hyperactivité de naissance. Toujours à faire mille et une chose à la fois. 

Le souci s'exprime au moment de mener ces différentes activités. Car au bout de la journée, le degré d'achèvement de chacune d'elles n'est pas toujours équivalent à celui qu'on avait destiné à la base. 

Néanmoins, au bout du délai, la chose est faite. Le  travail  est rendu "pas au bon moment" mais au moment donné. 

Est-ce une bonne chose d'être aussi diversifié dispersé"? 

J'entends souvent certains dire (et moi même je me convainc) qu'il faut se concentrer sur une chose UNE seule! De peur de poursuivre plusieurs choses et de ne rien avoir au final. Je le dis direct, c'est impossible  très... trop difficile.  

Pourquoi suis-je amené à traiter plusieurs sujets à la fois? Dans des domaines différents. Parce que j'aime ça. J'aime à exprimer ma créativité et cette créativité est bien présente dans bien de profession. L'important n'est pas tant le titre (quoique...) ou la valeur pécuniaire perçue en retour... non je déconne! T'es fou! Je veux l'oseille mon frère! non ce qui doit primer avant toute chose, est le bonheur que l'on ressent à faire la ou lesdites choses. "Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir" . 

Le problème avec notre société vient du fait que l'on nous conditionne dès la base, à la maternelle à rechercher les prix, à être le meilleur selon une note et que tout le monde le sache, sans quoi l'on n'existerait pas.

Le temps et ce que l'on en fait.Tout part du principe de désirer UNE chose d'y accorder notre attention et de la recevoir.
Donc...

Beaucoup ont choisi de faire plusieurs choses pour une activité, pour poursuivre des titres
Moi j'ai choisi d'exprimer une chose dans plusieurs activités pour recevoir le bonheur.

Toi, que désires-tu? 

mercredi 24 janvier 2018

WOOOOW QUELLE ANNEE


Tellement de choses ce sont passées… je voudrais étayer chaque détail, chaque histoire, chaque péripétie, mais il me faudra bien plus qu’une page, un jour, une année pour tout raconter. Ce qui est sur néanmoins, c’est que j’ai vécu, bien plus qu’une tout autre fois auparavant. J’ai vécu aux travers de mes espoirs, mes expériences, mes erreurs, mes chutes, mes petites victoires, mes moments de solitude, mes instants de communion avec l’autre. J’ai vécu, pas toujours ce que j’espérais, mais des fois j’ai vécu des instants au-delà de mes attentes. C’était beau, tragique, difficile, affligeant, enchanteur, mais j’ai vécu… j’ai survécu. Et j’en ai appris des choses, tellement de choses.

Je ne dis que ça y est, j’ai la science infuse, non loin de là, au contraire, je découvre la connaissance et… i just want more, i need more.

Ce monde est si vaste, tellement de chose à voir et à vivre.

Je m’exprime (toujours aussi naïvement) avec le cœur car je voudrais que mes mots parle au tien. Toi qui me lis et je le souhaite et l’espère vais t’inspirer, pas te changer mais contribuer à ton éveille. Car je le sais et toi aussi, que tu es destiné à de grandes choses, à la réalisation d’une ambition, d’un rêve. Je viens par le fait de mes mots, te parler par l’expérimentation du vécu, pour t’inciter au mouvement.

Donc pour commencer je voudrais te dire : CESSE D’AVOIR PEUR ! Pour plusieurs raisons qui se bousculent dans ma tête et que je cherche la façon la plus simple, la plus évidente pour que tu comprennes.
De quoi as-tu peur ? D’échouer ? On échoue que lorsqu’on abandonne. La peur est d’abord le fruit de ton imagination, donc tu te mets volontairement des barrières avant même d’avoir essayé. L’autre barrière que certains placent tragiquement sur la route de l’accomplissement de leurs ambitions, ceci due en grande partie au « suivisme mental interconnecté », c’est celle des moyens pour y arriver. « Je n’ai pas assez de ressources ou pas de ressources pour faire cela», dis-moi, ces ressources tiennent leurs origines d’où ? avant elles n’y avait-il donc pas de prouesses réalisées ? Donc… réfléchis, pose toi la question du « comment ? » sois patient, cultive la force en toi d’aller t’abreuver à la source, et tu verras, les pièces du puzzle s’agenceront d’elles-mêmes pour te donner ce que tu recherches. En fait, à savoir si ce que tu entreprends d’accomplir est voué à l’échec, La vraie question que tu devrais te poser c’est : et si ça marche ?

Une chose que tu devras impérativement acquérir par la suite c’est: le savoir. INSTRUIS-TOI ! Un chauffeur maîtrise son véhicule, les panneaux de signalisation, car il a suivi une formation pour cela, il a le savoir en la matière. Un boulanger fabrique du pain, grâce à la maîtrise du savoir qu’il a de cette recette. Chacun de ses deux exemples, apporte une plus-value à la société, du fait de la connaissance qu’ils ont de leur discipline respective. Et par conséquent sont gratifiés pour cela. Tu vis dans une société, qui en dépit des maux et des manques est destinée à évoluer, à être bâtie et pour ce faire, chacun a un rôle à jouer, donc trouve le tien et fait le bien, en te basant de la connaissance. Il n’y a pas plus grande richesse que celle de la connaissance.

Autre point et pas des moindres, COMMUNIQUE AVEC L’AUTRE ! La communication ici doit être dans un sens tout à fait simpliste. Écoutes-le et exprimes-toi. Je ne te demande pas de le comprendre, de le cerner, non c’est peine perdu. Parce qu’en essayant de le comprendre, tu pourrais trouver qu’il est en contradiction avec ta vision ou ton idéologie ; et là né les tensions, la discorde et la haine. Respecte son point de vu, ne lui impose pas le tien. Parce que lui comme toi, vouliez la même chose, mais de façon différente. Bien que ton interaction avec l’autre va t’aider à te connaitre et affirmer qui tu es, tu n’as nullement besoin de l’autre pour exister.
Donc voilà, à cette heure ce qui me vient à te dire concernant mon vécu. Tu es né pour un but, une mission à accomplir, un héritage à laisser, alors cesse de te conformer à l’opinion des autres et sois responsable de TA VIE, parce que, que si tu la rates, la perde ou la réussisse, il n’y a que toi qui en comprendra tout le sens et en assumera toutes les conséquences. De ce que je sais, j’ai « inconsciemment » appliqué ces points entaillés plus haut, parce que j’étais et le suis encore à la quête de l’accomplissement d’un objectif, une mission… une vision.

Car voilà j’ai une ambition (fo**e) d’unir les nations du monde au travers d’un projet socioculturel qui implique des voyages pour d’autres contrées. Et donc, le début de cette aventure a pris lieu dans un village appelé Mafa Kilda à une demi heure de route de Garoua








(Region du Nord Cameroun) en janvier 2017,  où j’ai appris, découvert avec beaucoup de joie, le plaisir des choses simples. La paisibilité de la nature vierge d’une civilisation automatisée par internet, la consommation de masse, le culte du paraître et la poursuite des choses futiles.


J’ai vu au travers du regard de la population de ce village, une vibration positive. Je n’étais pas jugé, ni analysé. Ils m’ont  dit bonjour avec le sourire, m’ont invité chez eux joyeusement… des maisons faites de pailles et de terre. Il y en avait qui n’avaient pas de battant de porte avec des loquets comme on en trouve dans notre société « civilisée », juste un rideau… j’ai trouvé ça dingue ! La nuit comment font-ils ? N’ont-ils pas peur de se faire braquer ? Non justement, c’est une grande famille, chacun respect l’autre.


 



Il y a là-bas, une place du marché,


une boutique qui sert à ravitailler le village d’environ 200 habitants, une école primaire,


un service sanitaire précaire, un point d’eau de forage…


mais pas de poste de police !

 À défaut il y a un foyer pour le règlement des conflits qui opposeraient les éleveurs aux cultivateurs. 

C’était quelque chose de découvrir cette culture.  Accompagné de mon guide, Wassu

 j’ai parcouru le temps d’un après midi, domiciles, champs de coton et étendues désertiques.


 J’avais des papillons dans le ventre, une explosion de feux d’artifices dans le cœur et mon cerveau avait comme "bugé". 

L’espace d’un moment, le temps s’est arrêté, et j’ai respiré…



À partir de là, j’ai eu l’impression (je le ressens encore) que des zones de mon cerveau se sont débloquées. Une autre façon de penser était possible… il existe bien autre chose au-delà des frontières mentales et physiques, mais au lieu de nous les faire raconter, il est bien plus beau de les vivre.
Ce voyage a eu un tel impact dans ma vie, que mon expérience aussi bien sociale, spirituelle que professionnelle s’est vue transformée positivement. Ceci se traduisant par la création de mes propres entreprises ; Ainsi que par mon entourage, constitué d’amis, de frères et sœurs tous talentueux et entreprenants, en quête d’éveille spirituelle.

Lorsque j’avais entrepris ce voyage, qui soit dit en passant était une première pour moi dans cette région, je voulais quelque chose, que j’ai obtenu, mais rien n’était préparé à l’ avance. Je ne connaissais personne là-bas, mais arrivé sur place, j’ai été accueilli par des inconnus, j’ai dormi sous leur toit et mangé à convenance à leur table, aujourd’hui, j’ai une famille là-bas. Je ne savais pas si cette chose que j’allais chercher, j’allais la trouver, je ne savais pas où j’allais la trouver, mais j’y suis allé et elle m’a été offerte.
À la quête de ma vision, je me suis trouvé.

Et je me cherche encore, car convaincu qu’il y a encore tant à exprimer, à expérimenter.

Le temps d’une demi-heure, d’un jour, d’une année, d’une vie, Je te souhaite véritablement de vivre TA VIE. Au-delà des interdictions que l’on t’impose, au-delà des règles d’un jeu qu’eux-mêmes n’en comprennent pas le sens, au-delà de tes craintes, de ton passé… Je te souhaite de vivre.

 Sois positif, fais le premier pas, fies toi à ton instinct et tu l’obtiendras.



#BFree



Le Recap' en vidéo




















les cueilleuses d'or blanc













 ce couple





Le Chef du village

les élèves assidus de la classe de CM2

lundi 21 novembre 2016

CE QU’ON NE VOUS A PAS DIT A PROPOS DE L’OUVERTURE DE LA CAN FEMININE 2016


Hello !

Wagwan ? donc voilà, fidèle à ma règle à propos des sujets dont je parle sur mon blog qui est, d’en avoir aucune, je m’en viens vous relater ce qui l’en était de mon week-end, ou plus 

précisément de mon samedi. Il était #Cool, mais surtout, très instructifs, je voudrais donc vous épargner des bobos psychologiques si vous avez en projet de vous rendre au Stade pour voir un match pendant cette période de la CAN Féminine 2016 qui se tient actuellement au village du #237. 




Ah oui, le pays tout entier, vibre plus au moins au rythme de cet évènement majeur. Avant que cela n’arrive, les spéculations allaient bon train, au sujet des habitudes quotidiennes des citoyens (de la ville de Yaoundé dans le cas précis) qui allaient être un tantinet perturbées, tel la circulation difficile : routes barrées, bouchons… vive la marche à pied ! Youpi  :-/ . Autres sujets de conversation, le niveau de jeu. Il est bon ! C’est mon avis. Parce que beaucoup, veulent, le font même d’ailleurs, comparer le jeu des Dames à celui des Hommes. Heu… l’égalité des sexes c’est pas trop mon truc, parce que en lisant entre les lignes, parler d’égalité, c’est souligné qu’il existe déséquilibre,  ou dans un autre point de vue, créer le déséquilibre. Je crois que tout être est doté de la faculté et du pouvoir de réussir ce qu’il entreprend, POINT () Donc, cessez d’être complexé par les pensées des autres et faites juste ce que vous avez à faire. Voilà ! 

Donc, samedi 19 Novembre 2016, une personne très trop chère à moi m’offre 2 billets pour le match d’ouverture de la CAN Féminine 2016 et donc j’invite, Sonia, une personne très trop spéciale à m’y accompagner. Le début du match prévu à 15h30, il faudra arriver bien plutôt pour assister aux activités et divertissement de la cérémonie proprement dite.

DÉJÀ, IL FAUT ENTRER

WOW ! Secteur quadrillé, rien ne roule dans cette zone, sauf autorisation spéciale. Un monde fou, la garde présidentielle, des policiers à perte de vu, des mitrailleuses, des snippers, de l’artillerie dont j’en ignorais même l’existence, des commerçants ambulants, des « peintres » spécialistes des peintures sur visages mais surtout, cette foule imense billets en main, d’horizons diverses. L’émoi, l’excitation ce lisent sur les visages.
Sonia, après avoir eu à parcourir quelques Km (à pieds), finit par me retrouver. Le temps presse, il faut respecter le planning, le Nkunkuma arrive bientôt, c’est au pas de course qu’on nous invite à rejoindre la cuvette bruyante d’un joyeux brouhaha.
Ah ça pour contrôler ! le contrôle y est. A partir d’ici tout va très vite…

Erreur 1 ! ON N’ENTRE PAS AVEC LES SACS ! 

Et zut ! Sonia a sa petite Bandoulière sur elle, avec tout son petit arsenal. Vous connaissez les femmes, mascara, brosse à cheveux, rouge à lèvres, trousses de secours, extincteur, clé à molette, une tante… bref, on doit laisser ça dehors. Contrariée, elle se résigne à le laisser, à même le sol, sur une autre montagne d’autres sacs, juste comme ça, pas de ticket de consigne, de mot, de signature, rien de bien évident qui nous assurerez de le retrouver à notre sortie. Mais pas le choix, on le laisse. 

Bizarrement à l’intérieur certains avait des sacs… comment ont-ils fait ? that is the question.

Erreur 2 ! ON N’ENTRE PAS AVEC LES BOUTEILLES DE TOUTES ORIGINES (EAU Y COMPRIS) AINSI QUE LES CASSE-CROUTES A L’INTÉRIEUR !

C’est un gros balèze, mitraillette en main qui me le dit d’un ton sec, harmonisant avec un coup net sur les boissons non-alcoolisées que je tenais en main. ET Re - Zut !  même pas le temps de faire le deuil pour ces petits plaisirs que je n’avais même pas pu apprécier au minimum, que déjà on me tripote et me bascule à l’intérieur. 

Erreur 3 ! TU DIS QUE T’ES ASSIS Où ? AKA ! AVANCE ET VA T’ASSOIR !

Vous l’avez compris, on en a rien à br**ler de quel côté est votre siège. Quoique oui,  sur le billet, c’est marqué, Entrée X, Ouest Jaune, Siège  400. Non non non… c’est système D.  Donc vous avez un billet, vous êtes dedans, cherchez une place de dispo comme une grande personne et puis c’est tout.
Oula… ça faisait beaucoup à encaisser d’un coup. C’est allez trop vite, j’étais pas préparé. Mais bon on y est, un peu frustré, mais impatient d’en avoir pour notre temps. Est-ce que s’en valait la peine ?

OH QUE OUI !

C’est chaud là-dedans, c’est bruyant, très bruyant, mais qu’est qu’on aime. Ça vanne, ça rit, ça se sert la main fraternellement sans se connaitre, ça surprend même 



 ça vibre à la cadence des mélodies des artistes qui nous ont fait honneur de leur présence : Dina Bell, Les Takam II, le groupe MBALLE MBALLE, Lili la mascotte officielle … (mais nous on voulait Maahlox ! LoL ) c’est beau, c’est unique, c’est «  The Place To Be » !




 







LES CAMEROUNAIS AIMENT, ADORENT, ADULENT…  ETO’O !


De temps à autre, l’on aperçoit en direct des images de la caméra baladeuse,  des situations et des personnes sur les écrans géants à l’intérieur du stade. Et la surprise ! ETO’O Fils Him-self !
I.N.C.R.E.D.I.B.L.E ! j’ai cru un moment que la structure allait s’éffondre sous l’effet non pas des pieds qui tambourinaient, mais plutôt des cris. Du cri. « ETO’O » « ETO’O » « ETO’O » « ETO’O » « ETO’O »… c’était juste magnifique ! Il y’avait bien d’autres, entre autre Manu DIBANGO parait-il, mais cette (unique) apparition de Samuel ETO’O Fils à suffit pour monter la pression dans les gradins à la puisse X mille !



Ok ok, on s’amuse plutôt bien et cet après-midi assure d’être riche en émotion. Tout ça nous donne soif, il nous faut nous désaltérer. Et là on informe que oui il y’a moyen d’avoir de l’eau et même un truc à grignoter juste avant l’entrée des gradins. Super alors ! Me suis-je dis, mais c’est avec horreur que beaucoup se voyait se plier à la condition, aux conditions pour consommer soit le bout de pain ou de l’eau. Déjà le prix, le beignet soufflet à 150 F, la bouteille d’eau d’un litre et demi à 1000 F et le demi litre au prix d’une bière. oui oui oui… tel que je vous le dis. Certains diront « ouais bon, ça va », désolé mais pour la moyenne des Camerounais, dans une très grande majorité, c’est trop ! Le pire en fait, c’est qu’on ne peut pas emporter cela à nos sièges. Donc faut tout consommer sur place avant d’y retourner. Merci, mais non merci. C’est assez pour empêcher une digestion raisonnable.

Et donc on retourne à l’ambiance, qui ne faiblit pas. Timing parfait, 13h30, tel que annoncé dans le programme officiel, le « premier sportif » arrive au pas de course, dans en jogging aux couleurs nationales #EPIC LoL !  En Maybach dans son joli costume… ((Normal)… Coldplay - No Surprises ) accompagné de la mère (qui a reçu un accueil assez chaleureux du public à son apparition :-).



Entrée sous une hymne digne du président Bobo, bisous à ses gars sûrs de la GP, pas de parade militaire pour cette fois (ouf !), retour dans la « Mgomna Mobile », petit tour vite fait pour garer les 4X4 rutilants et autres berlines de luxes avant de rejoindre les sièges présidentiels. 

Messages de bienvenu, message de lancement de l’évènement pour lequel l’on n’a fait le déplacement et en fonction du quel, l’on avait préparé notre programme d’activité pour les deux prochaines semaines.

C’était, simple, concis, clair et magnifiquement exécuté.
L’hymne, on ne l’aime pas ! La mascotte… moyennement, quoi que… elle assure quand même ;  la cérémonie d’ouverture : BRAVO ! C’était beau de voir en direct. L’histoire du pays y était très bien expliquée.  Mais dites, les « Jaunes » vers la fin la fin là… ce sont les Chinois ? oui ? AH AHA H AH AH AH #DDL
Allez bon, après moult rebondissement et distraction, 15h30, début du match d’ouverture : Cameroun – Egypte
Je ne suis pas reporteur sportif, un Aimé MOUKOKO le fait mieux que moi. Juste que après une écrasante possession du ballon par nos Lionnes, ainsi que des actions remarquées, suivies et applaudies de nos Deux favoris, ABOUDI et ENGANAMOUIT, le score est de 2 – 0 en leur faveur.

Ah ça pour jouer, elles ont joué ! les Egyptiennes tout comme les Camerounaises ; on a aimé. 

Le match terminé, il faut rentrer. Mais…

PERSONNE NE SORT AVANT LE PÈRE!

Donc c’est pas la peine de courir pour éviter les bousculades en tout genre ; il faut être patient, parce que c’est justement à cause de cette précipitation que ça se gâte souvent à la sortie.
Après s’être finalement retrouvé dehors, premier point d’intérêt : retrouver le sac de Sonia. 

C’est le chaos !



 Il y’a des sacs de tout genre çà et là. Certains mêmes sont éventrés, couverts de bout le contenu au dehors.



 Certainement dépossédés des choses de valeur qu’ils auraient pu contenir.

Certains pleurent l’absence de leurs sacs, introuvables à tous les points. Un badaud-chipeur, rattrapé démasqué, se fait gifler alors qu’il s’apprête à s’échapper avec un butin si facile, un jeune homme suspect se fait gifler à tort, alors qu’il essaie désespérément de prouver qu’il est propriétaire du sac qu’il tient en main. Il faut se frayer un chemin, s’armer de patience et d’yeux de lynx, pour finalement un quart d’heure plus tard trouver le sac de Sonia, heureusement encore en état. 

Et voilà, ce qu’on ne vous a pas dit à propos de ce jour-là et qui certainement pourrez-vous aider si vous voulez vous rendre au(x) stade(s) à l’avenir.

Récap' :

N’apporter

-          Pas de sac
-          Pas de boissons (eau, jus, bière, liqueur, vin, infusion, potion…)
-          Pas de bouf

J’ajouterai à titre de conseil, pas d’enfant au bas âge. Certains l’ont fait, mais au moment de sortir, c’était effrayant ! Prévenez le pire, à moins que vous êtes sûrs, absolument sûrs, d’avoir des bras assez musclés pour les protéger du ras de marrais humain d’une centaine de personnes qui essaye de passer par la porte du salon tous en même temps.

A ceci j’ajoute :

Venez avec :

-          Votre bonne humeur ! 


Pour le reste je ne sais pas, mais l’ambiance en ce milieu se veut festive, donc laissez-vous prendre au jeu et amusez-vous !
 


#BFree