jeudi 20 juin 2013

Aimez-vous vraiment vivre dans ce pays ?



Aimez-vous vraiment vivre dans ce pays ?
Sérieusement. Appréciez-vous les conditions de vie dans ce pays ?
Où la liberté de la presse est illusion. Ce pays où ceux qui ont des projets qui contribueraient réellement au développement du pays n’ont pas les moyens de les concrétiser, mais que ceux qui ont les moyens n’ont des projets n’ayant pour seule but qu’à gonfler leur portefeuille. Ce pays où tout ce qui est lié à ce qu’il y a de plus mauvais, comme la corruption, les détournements, les pratiques occultes, le laxisme des dirigeants, à tendance peu à peu de prendre des allures banales. Et où, le « rêve » n’a vit que dans notre esprit.
J’admets qu’il n y a rien de parfait en ce monde, mais tout de même, admettez vous aussi qu’il  y a quelque chose qui ne va pas, qui ne va plus chez nous.
Vous ne vous en rendez pas compte, « ils » n’essayent pas de nous asservir, mais, « ils » nous ont asservis. « Ils » ce sont ces personnes, ces instruments de notre martyre, que, paraît-il, avons « DEMOniaTIQUEMENT » élus.
Ils sont parvenu à nous faire admettre que si nous voulons réussir quoique ce soit, il nous faut « tremper la main » ou encore « mettre les mains sur la table ». Qu’il nous faut être du côté obscure pour vivre dans la lumière.
Et cette, servitude passe par de petite chose. Prenons le cas de la ville de Douala. Nombreux d’entre vous, sinon tous, conviendront que le pain que le boutiquier du coin nous vend, est des plus détestable, médiocre et pas consistant. Vous reconnaissez cela, mais cela n’empêche que le lendemain vous retournez ce chez même boutiquier, reprendre de ce pain médiocre et pas consistant. Pourquoi ? Mais dites-le moi, pourquoi ? Vous savez, mais refusez de voir que vous détestez cela. Que vous allez prendre, reprendre de cette… « Chose », que vous n’appréciez pas. Pourquoi ? Et bien parce que l’on vous a asservi. « Ils » vous ont asservis. L’exemple de ce pain, n’étant qu’un exemple parmi tant d’autre.
Je te vois toi, oui toi qui dit, « nous ont n’a la paix ». De quelle paix tu parles ? La tienne sans nul doute.
Donc parce qu’on ne descend pas dans la rue, pour crier « RÉVOLUTION », qu’on ne casse pas, qu’on ne brûle point de voitures, tu penses que l’on a la paix ? Qui est censé la faire cette révolution ? La jeunesse n’est ce pas ? Et bien si elle ne fait rien, c’est parce qu’elle est trop fatiguée pour penser ou pour réagir ce matin, étant donné qu’elle a picolée toute la nuit dernière. Parce qu’elle est asservie.
Peu de gens commence à comprendre et en parle. De ce malaise. Vous les rencontrerez sur des plateaux TV et radio, parler avec un français simple et élaboré, un peu comme moi, des carences et défaillances qui minent, tantôt le sport, tantôt la culture, la santé et j’en passe. Ils parlent bien, ils parlent juste. Mais je veux juste leur dire « ARRÊTEZ ! AGISSONS »
Les problèmes étant décelés, les solutions sont à élaborer pour application.
Il est tant, pour faire ce que j’appelle « LA RÉVOLUTION PROPRE ».
Oui « RÉVOLUTION PROPRE » car il faut bien comprendre une chose, je ne veux inciter personne à descendre dans la rue pour casser ou brûler, afin de démontrer son ras-le-bol.  Non, loin de là. Je suis contre cette révolution. Qui n’en est pas ou plus. Car les pays comme l'Égypte ou la Libye, nous ont bien faire comprendre que cela n’était que source de division et de mutilation. Un prétexte malsain pour faire couler du sang. Non je ne soutiens aucunement ce type de révolution.
Reprenons le cas de notre boutiquier au pain médiocre. Vous payez pour ce pain, une somme non négligeable (le pain coûterait même 25 f, il n’en demeure pas moins que cette somme est non négligeable, car étant le fruit d’un dur labeur, est-ce que toi tu en fabriques ?) par conséquent, attendez en retour d’en avoir pour votre argent. Le jour où sortira de vos entrailles, la manifestation de votre mécontentement, se traduisant par un tonitruant « J’EN AI MARRE ! », que feriez-vous ?
A-    Vous allez chez le concessionnaire louer un bulldozer, pour terrasser le fonds de commerce de votre boutiquier et par la même occasion, en profitez pour faire de même avec son boulanger.
B-    Vous vous levez tout de même, repartez chez ce boutiquier, pour reprendre de ce pain médiocre, de cet horrible pain.
C-    Vous prenez l’ultime solution qui s’impose.

Vous avez pris l’option A ?
Bravo ! Vous êtes de ceux qui comprennent. Malheureusement, pas assez pour mesurer les conséquences que cela impliquent. Vous choisissez cette option ayant pour conséquence, de supprimer des vies, de vous priver de pain et de toutes libertés. Ceci est la révolution, comme on la connaît et qui s’est manifestée et qui se manifeste dans le monde.
Vous avez pris l’option B ?
            Vous êtes sans nul doute, tout ce que vous détestez. Le reflet de votre ennemi. Vous êtes votre ennemi. « Vous êtes ce que vous mangez » vous êtes du « pain médiocre ». Vous êtes la société actuelle, convaincue qu’elle ne peut faire autrement. Ici point de révolution, vous êtes le légume qu’ « ils » veulent que vous soyez.
 Vous avez pris l’option C ?
            L’ultime décision, la seule, l’évidence même. Et bien, vous n’achetez pas de ce pain. Vous n’en consommez plus. Poussant ainsi le boutiquier à vous demander pourquoi, vous ne prenez plus de ce pain, vous lui faite toute simplement comprendre, de votre bouche et de vos mots, que ce pain est mauvais et que la seule condition pour en prendre de nouveau, est qu’il l’adapte à vos exigences, ou du moins essaye, au vu de ce que vous payez pour. Voilà en quoi consiste la « RÉVOLUTION PROPRE ».

Oui. Il est plus que tant de choisir l’option C. Car comprenez bien, que l’on ne le fait pas pour nous. Mais pour nos petits frères, pour nos petites sœurs, pour nos enfants. Que veux-tu léguer comme héritage à ta progéniture? Le chaos ? (option A)  rien du tout ? (option B) ou alors, quelque chose de bien, comme tu l’as toujours manifesté par ces petites attentions que tu lui réserves des fois, par des friandises et des jouets ? (option C)
Toi, toi qui veux avancer, toi qui ressens au fond de toi qu’il y a quelque chose de meilleur pour toi ailleurs, je te dis, cet ailleurs, il n’est pas à 300 mètres, il n’est pas à 2000 km, il n’est point sur un autre continent, sur une autre planète ou dans une autre vie. Cet ailleurs, il est en toi. Seul revient à toi de pouvoir y parvenir. Mais pour pouvoir il faut le vouloir. Et ce vouloir, n’est pas une vaine promesse intérieure. Ce vouloir n’est pas le fait de penser pouvoir. Ce vouloir, c’est dire « NON » quand l’on vous donne de ce pain médiocre. Ce vouloir, c’est admettre que vous méritez et pouvez avoir mieux. Vouloir, c’est manifester le pouvoir.
Ce qui nous pénalise, pour la concrétisation de tout ce que nous avons de bon pour notre pays ce résume en l’absence de ceci : Unité, Éducation, Information, Communication. Ces 4 notions, ces « 4 fantastiques », sont les notions, les « héros » dont on a besoin pour obtenir quelque chose de mieux, quelque chose de bien. Notions sur lesquels nous viendront à s’appesantir.
Voilà, j’ai dit ma part. J’ai vomis, en parti, ce qui est l’origine de mes insomnies et de mon amertume et qui je le sais, sans aucun doute est partagé. Je t’invite toi, toi qui t’es retrouvé dans mes propos, ou non, toi qui as quelque chose à dire, à partager ce message, à interagir. Car nous avons besoin que tu nous édifies de ce que tu sais, que tu apportes ton schéma, car entendons nous, balancer quelques paroles savantes et vraies, ne constitue pas tout à fait ou sinon pas du tout, une réalisation concrète, contribuant au développement.
Au vu de ceci, de tout ceci, demain quand tu te lèveras que feras tu ? Quelles options choisiras-tu ? La A ? La B ? Ou la C ?
Le savoir est une arme, vous avez le choix. Be free



P.S. : Avis à ceux qui parviendront à déceler dans mon écriture, des fautes d’orthographe, de grammaire et j’en passe. Comprenez bien que ce n’est point mon dialecte, déjà qu’il y a le patois du père, de la mère, issus tout les deux d’ethnies différentes, ensuite s’ajoute à cela celui du, que dis-je, des voisins, qu’il faut comprendre au minimum, il y a l’anglais, tout ceci fait que le quota du 7% de notre QI exploité est atteint. Et puis merde, même « la » Français n’a pas 20/20 en dictée. Lol