jeudi 30 octobre 2014

Nice!


Very nice!




Nos écrans de tv sont rythmés depuis peu par des explosions de
couleurs d'une beauté visuelle incontestable.

Une véritable évolution.

J'aborde dans ce sujet, cette montée en puissance du travail de qualité
constaté dans les vidéogrammes réalisés au royaume du +237.
Oui avouons le, admettons le. Il y'a de quoi être bleuffé. Entre les
œuvres estampillées ''Brain by Shamack Allharamadji'', à qui on doit le non moins fameux ''Hein Père'' de Stanley Enow et tout récemment encore le dernier single de ce dernier, ''Njama Njama Cow''





en passant par le titre 'Face a Face'' de notre « Pala Pala Girl » Nationale,
Mani Bella réalisé par le big boy Napster Kallash





jusqu'au X-Maleya dans le
titre, que dis-je, dans les titres, réalisés en grande majorité par le
Label NS Picture, sans oublier, (ne pas le citer serai un affront) le
travail de Ndukong a.k.a February 16th pour les clips de, ce Monstre
Créatif, Jovi




Il y'a jusqu'ici véritablement matière à donner le
respect qui est dû à tous ces snipers de l'image. N'étant pas tous
cités, je passe ici un vibrant Big Up, à la team de, Adah Akendji à
laquelle on doit les très belles réalisations des clips de Numerica, à
Afam Company pour le titre ''Je  back pas avec toi" de la Go de l'heure, Bercy




, à R Talla, à…

Ah oui ils sont nombreux. L'ont ne peut que les encourager.
Emerveillé par cet éveil brutal des les mœurs visuelles, j'ai voulu
comprendre un peu mieux comment cela ce passe. Ainsi donc j'ai été
entre autre présent lors de tournage de clip d'envergure et me suis
rapproché d'un des piliers montant du monde du vidéogramme. L'on lui
reconnaitra la paternité de ces quelques réalisations :















Vous avez remarqué la signature? Oui! "Sky-tar" de Mametz Saker

 a.k.a Mr Tcheck. Un homme simple, travailleur et ''focus'' sur ses
objectifs.

Douala, 20h07, la ponctualité n'étant pas son fort (lol), notre
interview débute néanmoins avec 1h de retard.

Le Free : Bonsoir Mr Tcheck, depuis peu l’on découvre quelques unes de vos réalisations sur nos     écrans, qui n’ont point manquées d’agréablement attirer notre attention, peut on en savoir un peu plus sur la personne qui se trouve derrière l’objectif ?
Mr Tcheck : bien évidement. Bonsoir, je me nomme MAMETZ Saker, ressortissant de la province de l’Ouest, de Bangangté plus précisément. J’ai longtemps grandi à Kongsamba, puis décidé de venir m’installer à Douala pour les ouvertures que la ville offrait qui concourrait à la réalisation de mes ambitions artistiques.
Le Free : précisément en parlant d’art, comment se passe tes débuts dans le monde du vidéogramme ?
Mr Tcheck : j’en suis encore. A mes débuts en tant que réalisateur. Au départ j’étais beatmaker, ayant notamment travaillé avec la structure SQUAD ROM. Après 07 ans à cogner des instrumentales, je suis un jour, stupéfait par la réalisation d’un vidéogramme de Shammack, sur le titre ACHOUKA de Karnatox. Ce fût le déclic, m’interpellant sur le sens même des possibilités évidentes que l’on a au pays. Je me suis dit « Si ce mec peut le faire, alors moi aussi je peux ». C’est ainsi qu’après des mois à me rapprocher de certaines personnes du métier pour acquérir se savoir, personnes je le souligne, qui ne voulaient pas du tout partager leurs connaissances, je me lance dans un apprentissage d’autodidacte. Peu de temps après je fais la rencontre de Shamack. Une personne simple et généreuse. Qui m’accorde une attention inconditionnelle. Il m’apprend des choses que j’ignorais, m’invite lors de ses tournages, me permet de disposer de son matériels et me laisse même souvent la tache de monter certains de ses projets. A lui je voue une gratitude toute évidente. Maintenant forte d’une petite expérience, je me sers de ce qu’il m’a appris et plus encore de ce que j’ai appris personnellement pour travailler. A noter que cette suite d’évènement s’écoule dans un lapse de temps de 02 années. J’ai encore beaucoup à apprendre, raison pour laquelle je ne cesse de mener des recherches dans ce sens.
Le Free : sacré parcours ! Le niveau graphique de vos œuvres sont pour le moins déjà bien aboutit. A quoi cela serait-il dû ? A un certain soutient ?
Mr Tcheck : Celui de DIEU assurément. Car c’est de lui que vient ma force. La passion étant ma principale motivation, mon équipe (Ice, Picture, Octavie…)  et moi nous contentons de mener le travail qui nous incombe. L’ambition est bien grande, mais le manque de confiance des autorités et de certains particuliers, nous prive de bien de prouesses. Tout de même cette reconnaissance du travail bien fait, nous permet d’avancer.
Le Free : quelles sont vos ambitions à long terme ?
Mr Tcheck : par la grâce de DIEU, investir le monde du cinéma. Là en fait est même  l’aboutissement recherché. Des courts métrages ont déjà été réalisés, leurs publications se feront sous peu. Et puis la mise sur pied d’une véritable institution pour la formation des métiers de l’audio-visuel.
Le Free : globalement et pour conclure, comment percevez-vous l’avenir culturel Camerounais ?
Mr Tcheck : Evolué. Mais ceci  dépendra en grande partie du travail de tous. Les choses avances aux ralenti pour le moment parce que l’on manque de promotion. Sur ce point les média sont grandement fautifs, de par la politique du 80/20 que l’on connait bien, aussi à cause de leur manque de valorisation des produits locaux. Car même s’il est vrai que pour un artiste, la vidéo est un point déterminant pour la perception que l’on aura de lui, elle n’a pour but que d’accompagner, de présenter de façon esthétique l’artiste. Une façon de dire que c’est un ensemble, chacun doit y mettre du sien pour que l’on parvienne à la concrétisation de cet avenir évolué. Je passe ici mon big up à des gars comme Napster, promoteur de la chaîne Vi.be, à Shamack, à la team de NS Picture, à tous ceux là qui œuvrent valablement pour faire évoluer le bizness. 

Le Free: Un contact?

Mr Tcheck: skystar4life@gmail.com
Le Free : Mr Tcheck, merci et bien de bonnes choses à vous.
Mr Tcheck : Merci.


Des personnes remplies de courage comme Mr Tcheck, qui pensent,
concrétisent des choses importantes pour les couleurs du
vert-rouge-jaune, sont nombreuses.
Je pense comme lui.
Le véritable problème auquel l'on fait face aujourd'hui n'est plus tant
le manque de soutient, mais plutôt la communication. Oui il faut
communiquer, il faut donner l'information, il faut valoriser se savoir
faire. Le fait de n'attendre qu'une hypothétique aide, ne peut que
rendre aigri. Autant mieux avoir une bonne position visuelle pour
permettre aux autres en face de nous voir, et de venir à nous pour le
travail à faire qui édifiera notre système et nous permettra, de
profiter du fruit de notre dur labeur.
Avant, moi aussi je me sentais outragé de voir que tellement de moyens
financiers été dilapidés à des fins inutiles et très souvent égoïstes,
alors qu'il pourrait être investit à la concrétisation de véritable
pôle de développement.  Je ne vais tirer sur personne (pour le
moment...) premièrement parce que moi aussi l'on pourrait me
reprocher des choses et ne peut donc jeter la première pierre. Mais
surtout parce que, si ma bouche s'ouvrait, des paroles nauséabondes,
dures et négatives en sortiraient, car inspirées par la colère.
Hein !? Quoi « deuxièmement » ? Je suis obligé de mettre un deuxièmement ?

L'on a tellement à donner, l'on est capable de l'extraordinaire, au vu
de ce qui ce fait dans les vidéogrammes ; comment un retard culturel et
technologique a pu être rattrapé en 02 années à peine. Jouez les
aigris, se la raconter, se la péter en disant que l'on est le meilleur
de tous  ne va mener à rien. Seul le travail compte. Je suis assez
surpris quand je vois des gens, que l'on pense pleine de raison, qui
se disent vouloir bâtir, prenne temps et moyens pour créer la
division. Contradiction. Confère : Céline V. FOTSO VS
Félix T. MBETBO.

Travaillez, prenez de la peine. C'est au bout
de l'effort que ce trouve la réussite. Travaillez!

Sur ce je vous laisse déguster cet apéro d'un Mc qui n'a rien de
commun à ce qui se fait déjà sur le marché local, Labélisé sur ma
structure mère,
Free Music Industries, dans la branche management, j'ai
nommé MusliM Small Mc. Mr Tcheck aux commandes.


B Free.