lundi 2 février 2015

La plus belle des rébellions

Beaucoup d’entre nous sont confortés dans une illusion triste de ce qu’est la vie, leur vie.
Ils croient naïvement être maitres des situations, décider du sens qu’ils veulent donner à leurs ambitions.
D’autres, pire encore, ignorent même, ce qu’ils veulent. Ignorent qui ils sont.

ô monde d’illusion, que tu es vint.

Saches très cher, que tout n’est que manipulation.
Jusqu’à quel point es-tu aveugle ?
Un trop grand nombre d’entre nous n’est que la réplique presque aboutit des parfaits moutons, que « les maîtres » ont voulu que nous soyons.
 Oui des moutons. Nous ne sommes que des moutons. Des pigeons.
Je dis bien « nous », parce que moi aussi je me reconnais, me retrouve  dans ce manège sordide.
J’en prends pour exemple ce regard dépité, que l’on jette sur ces personnes qui ne correspondent pas aux standards de beauté établis par « les maîtres ». Ces personnes que nous disons « laides ».
Le sentiment de pitié/dégoût que nous attachons aux personnes démunies. L’exclusion sociale à eux réservée.
Le malaise que l’on ressent quand l’on se dit « pauvre ».
« les maîtres » ont voulu ça.
« les maîtres » ont décidé cela.
« ils » ont décidé que les gens pauvres, étaient des sous-hommes, des êtres tristes. Que les personnes qui ne se s’habillaient pas comme ceci, n’avaient pas des visages comme cela, étaient laides.  Que si l’on ne connaissait personne d’influent, on n’était alors en soin, personne.
Des clichés, des clichés, encore des clichés, que l’on perpétue au fil du temps, au point de l’inscrire dans notre code génétique.
De nos jours, tout n’est ramené qu’aux chiffres. Tout.
Tout à un chiffre, un prix.
La paix, l’amour, la liberté…
Parce que « les maîtres » l’ont décidé.
CESSE !
Cesse de croire, que parce que les gens te regardent différemment, t’excluent, tu ne mérites point de respirer. Tu as autant de droit sur cette terre, à cette air que quiconque.
Cesse de croire que ton bonheur, ta liberté, ne dépend que de l’argent.
Cesse de te faire tant de mal.
Tant de beauté se voile derrière ta souffrance, tant de joie se meurt derrière ta tristesse.
Je ne suis point un partisan de l’espoir. D’ailleurs Je hais ce mot. Donc comprends bien que je ne suis point entrain de te faire la promesse de jours meilleurs, car je ne suis pas devin. Qui sait, peut être le meilleur est déjà passé.
Ce que je voudrais t’amener à comprendre, sait que tu dois cesser de laisser les opinions des autres régir tes sentiments. 

Tu vis TA vis, tu vis TA réalité, instaures TES propres codes. 

Ne laisses plus la peine te gagner parce que les autres pensent, disent, que tu dois être en peine.

La plus belle des rébellions, est celle-là. Celle contre toi.

Tellement de fois je me suis senti malheureux parce que je n’avais pas ce que les autres avaient, misérable parce que je n’étais pas ce que les autres étaient. J’étais… un moins que rien
« un moins que rien ». Jusqu’à ce que je l’écrive, je ne me rendais pas compte de la signification de l’expression « moins que rien ». Et toi, tu t’imagines, être un « moins que rien » ? 

Si un jour dans ta vie, dans ton passé, où même à cet instant précis, tu as eu à te rendre à l’évidence que tu étais, inconsciemment, la chose abjecte que la société des     « maîtres » rejette, Aujourd’hui qui es-tu? 
A présent que vas-tu être ?