Beaucoup d’entre
nous sont confortés dans une illusion triste de ce qu’est la vie, leur vie.
Ils croient
naïvement être maitres des situations, décider du sens qu’ils veulent donner à
leurs ambitions.
D’autres,
pire encore, ignorent même, ce qu’ils veulent. Ignorent qui ils sont.
ô monde d’illusion,
que tu es vint.
Saches très
cher, que tout n’est que manipulation.
Jusqu’à quel
point es-tu aveugle ?
Un trop
grand nombre d’entre nous n’est que la réplique presque aboutit des parfaits moutons,
que « les maîtres » ont voulu que nous soyons.
Oui des moutons. Nous ne sommes que des
moutons. Des pigeons.
Je dis bien « nous »,
parce que moi aussi je me reconnais, me retrouve dans ce manège sordide.
J’en prends
pour exemple ce regard dépité, que l’on jette sur ces personnes qui ne correspondent
pas aux standards de beauté établis par « les maîtres ». Ces
personnes que nous disons « laides ».
Le sentiment
de pitié/dégoût que nous attachons aux personnes démunies. L’exclusion sociale à
eux réservée.
Le malaise
que l’on ressent quand l’on se dit « pauvre ».
« les
maîtres » ont voulu ça.
« les
maîtres » ont décidé cela.
« ils »
ont décidé que les gens pauvres, étaient des sous-hommes, des êtres tristes. Que les personnes qui
ne se s’habillaient pas comme ceci, n’avaient pas des visages comme cela,
étaient laides. Que si l’on ne
connaissait personne d’influent, on n’était alors en soin, personne.
Des clichés,
des clichés, encore des clichés, que l’on perpétue au fil du temps, au point de
l’inscrire dans notre code génétique.
De nos jours,
tout n’est ramené qu’aux chiffres. Tout.
Tout à un
chiffre, un prix.
La paix, l’amour,
la liberté…
Parce que « les
maîtres » l’ont décidé.
CESSE !
Cesse de
croire, que parce que les gens te regardent différemment, t’excluent, tu ne
mérites point de respirer. Tu as autant de droit sur cette terre, à cette air
que quiconque.
Cesse de
croire que ton bonheur, ta liberté, ne dépend que de l’argent.
Cesse de te
faire tant de mal.
Tant de
beauté se voile derrière ta souffrance, tant de joie se meurt derrière ta
tristesse.
Je ne suis
point un partisan de l’espoir. D’ailleurs Je hais ce mot. Donc comprends bien
que je ne suis point entrain de te faire la promesse de jours meilleurs, car je
ne suis pas devin. Qui sait, peut être le meilleur est déjà passé.
Ce que je
voudrais t’amener à comprendre, sait que tu dois cesser de laisser les opinions
des autres régir tes sentiments.
Tu vis TA
vis, tu vis TA réalité, instaures TES propres codes.
Ne laisses
plus la peine te gagner parce que les autres pensent, disent, que tu dois être
en peine.
La plus
belle des rébellions, est celle-là. Celle contre toi.
Tellement de
fois je me suis senti malheureux parce que je n’avais pas ce que les autres
avaient, misérable parce que je n’étais pas ce que les autres étaient. J’étais…
un moins que rien
« un
moins que rien ». Jusqu’à ce que je l’écrive, je ne me rendais pas compte
de la signification de l’expression « moins que rien ». Et toi, tu t’imagines,
être un « moins que rien » ?
Si un jour
dans ta vie, dans ton passé, où même à cet instant précis, tu as eu à te rendre
à l’évidence que tu étais, inconsciemment, la chose abjecte que la société des «
maîtres » rejette, Aujourd’hui qui es-tu?
A présent que vas-tu être ?