“si jamais vous envoyez encore des restes de nourriture à la poubelle, je vous le jure on va faire un mois ici sans rien mettre sur le feu!”
Qui a déjà entendu ce genre d’ultimatum?
Moi oui. Il y a quelques temps encore c'était tellement devenu répétitif que s'en était devenu une chanson… aussi stressante que la voix de... dans son titre…
Il fallait TOUT faire pour vider les marmites. Donner à leur contenu une direction autre que le bac à ordure ou le buisson pas loin de la maison…
Une autre chose que je n'avais pas toujours compris aussi, c'est quand l'on voulait te faire culpabiliser. Te rappelant que certaines familles elles, éprouvent le manque et qu'il n'était pas humain convenable de jeter alors que d'autres n'en ont pas. Mais en quoi le fait de m’empiffrer d’un met qui soit, était déjà en phase de putréfaction soit manquait de goût ou alors, dont j'en était pleinement rassasié, allait sauver ces personnes ?
IL FAUT RECONNAÎTRE QUE LA NOURRITURE EST PRÉCIEUSE POUR BEAUCOUP DE PERSONNES
et l'idée de jeter ou même seulement d'un reste, a le chic d'irriter plus d'une. J'ai parmi l'une de mes nombreuses mamans, une qui mesure au compas et à l'équerre, la quantité de nourriture qui va être cuisinée. Il en résulte que les portions de chaque membre de la maisonnée est présentée en des proportions dont les bouchées sont comptées. Chronométrées mêmes. C'est à dire, 1er bouchée, 2ème bouchée… 7ème bouchée et Dring! Le repas est terminé! Si toi aussi (comme moi) tu es un adepte du 2ème tour… et bien dans une maison comme ça, tu es dans le ndem!
Je ne dis pas qu'il est “normal” d'envoyer les restes ou l'excédent de nourriture à la poubelle, même quand celle ci est en phase terminale, non. Je voudrais que toi comme moi, revoyons notre rapport avec la nourriture.
COMME DANS TOUTE CHOSE QU'ON JUGE BON POUR SOI, IL FAUT CHOISIR LE MEILLEUR.
Toi qui penses :” et quand on a pas le choix?” c'est faux! On a toujours le choix! Surtout pour la nourriture. J'en connais qui jeun des jours durant parce que le menu ne leur convient pas.
Il faut varier les menus. Ce monde est tellement grand au travers de ses cultures, pourquoi tourner sur un cycle de repas? Quoi, le budget? Les mêmes composantes utilisées pour faire un repas peuvent être mixées d'une façon différente pour produire tout autre chose. Que ce soit même le riz sauté. Je me rappelle d'une voisine de chambre à l'université qui m'avait fait découvrir le riz sauté au jus de coco. Délicieux! La cuisine est un art. Il faut pouvoir exprimer un peu de sa créativité pour apprécier son œuvre.
Maintenant point important, la quantité! Beaucoup se dise juste :” je vais faire la cuisine” mais sans pour autant apporter la précision sur le nombre de personnes à qui sera destiné ce repas. Au finish on a, des déséquilibres (trop de riz, peu de sauce), des manques (au mieux, tout le monde mange, mais pas à sa faim ou pire, tu rentres “un peu tard” et la marmite est vide) et bien trop souvent, des restes (direction le congélateur pour cryogénisation et/avant la poubelle). Jeter de la nourriture c'est mal. Il serait mieux de partager, mais bon, la générosité n'est pas l'apanage de tous, donc comme dans toutes actions qui a ses conséquences, anticiper reste une bonne idée.
Le temps, cette richesse tout aussi précieuse que la santé et l'eau semble des fois m'échapper quand je pense à tout ce que je n'ai pas encore réalisé. Pour cause, peut être la procrastination?
La procrastination :
(du latin pro, qui signifie « en avant » et crastinus qui signifie « du lendemain ») est une tendance à remettre systématiquement au lendemain des actions (qu’elles soient limitées à un domaine précis de la vie quotidienne ou non). Le « retardataire chronique », appelé procrastinateur, n’arrive pas à se « mettre au travail », surtout lorsque cela ne lui procure pas de satisfaction immédiate.
Ouf... Vu comme ça... Je ne dirais pas que je "procrastine" . Car en vérité je vous le dit la vérité est tout autre.
Je ne remet pas à demain, je fais juste la chose au moment donné, pas "au bon moment" mais au moment où la chose doit être faite. Même si ça prend souvent du temps... Beaucoup de temps.
En fait cela vient de cette hyperactivité de naissance. Toujours à faire mille et une chose à la fois.
Le souci s'exprime au moment de mener ces différentes activités. Car au bout de la journée, le degré d'achèvement de chacune d'elles n'est pas toujours équivalent à celui qu'on avait destiné à la base.
Néanmoins, au bout du délai, la chose est faite. Le travail est rendu "pas au bon moment" mais au moment donné.
Est-ce une bonne chose d'être aussi diversifié dispersé"?
J'entends souvent certains dire (et moi même je me convainc) qu'il faut se concentrer sur une chose UNE seule! De peur de poursuivre plusieurs choses et de ne rien avoir au final. Je le dis direct, c'est impossible très... trop difficile.
Pourquoi suis-je amené à traiter plusieurs sujets à la fois? Dans des domaines différents. Parce que j'aime ça. J'aime à exprimer ma créativité et cette créativité est bien présente dans bien de profession. L'important n'est pas tant le titre (quoique...) ou la valeur pécuniaire perçue en retour... non je déconne! T'es fou! Je veux l'oseille mon frère! non ce qui doit primer avant toute chose, est le bonheur que l'on ressent à faire la ou lesdites choses. "Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir" .
Le problème avec notre société vient du fait que l'on nous conditionne dès la base, à la maternelle à rechercher les prix, à être le meilleur selon une note et que tout le monde le sache, sans quoi l'on n'existerait pas.
Le temps et ce que l'on en fait.Tout part du principe de désirer UNE chose d'y accorder notre attention et de la recevoir.
Donc...
Beaucoup ont choisi de faire plusieurs choses pour une activité, pour poursuivre des titres
Moi j'ai choisi d'exprimer une chose dans plusieurs activités pour recevoir le bonheur.
Tellement
de choses ce sont passées… je voudrais étayer chaque détail, chaque histoire,
chaque péripétie, mais il me faudra bien plus qu’une page, un jour, une année
pour tout raconter. Ce qui est sur néanmoins, c’est que j’ai vécu, bien plus
qu’une tout autre fois auparavant. J’ai vécu aux travers de mes espoirs, mes expériences,
mes erreurs, mes chutes, mes petites victoires, mes moments de solitude, mes
instants de communion avec l’autre. J’ai vécu, pas toujours ce que j’espérais,
mais des fois j’ai vécu des instants au-delà de mes attentes. C’était beau,
tragique, difficile, affligeant, enchanteur, mais j’ai vécu… j’ai survécu. Et
j’en ai appris des choses, tellement de choses.
Je ne
dis que ça y est, j’ai la science infuse, non loin de là, au contraire, je découvre
la connaissance et… i just want more, i need more.
Ce
monde est si vaste, tellement de chose à voir et à vivre.
Je
m’exprime (toujours aussi naïvement) avec le cœur car je voudrais que mes mots
parle au tien. Toi qui me lis et je le souhaite et l’espère vais t’inspirer,
pas te changer mais contribuer à ton éveille. Car je le sais et toi aussi, que
tu es destiné à de grandes choses, à la réalisation d’une ambition, d’un rêve. Je
viens par le fait de mes mots, te parler par l’expérimentation du vécu, pour t’inciter
au mouvement.
Donc
pour commencer je voudrais te dire : CESSE
D’AVOIR PEUR ! Pour plusieurs raisons qui se bousculent dans ma tête
et que je cherche la façon la plus simple, la plus évidente pour que tu
comprennes.
De quoi
as-tu peur ? D’échouer ? On échoue que lorsqu’on abandonne. La peur
est d’abord le fruit de ton imagination, donc tu te mets volontairement des barrières
avant même d’avoir essayé. L’autre barrière que certains placent tragiquement
sur la route de l’accomplissement de leurs ambitions, ceci due en grande partie
au « suivisme mental interconnecté », c’est celle des moyens pour y
arriver. « Je n’ai pas assez de ressources ou pas de ressources pour
faire cela», dis-moi, ces ressources tiennent leurs origines d’où ? avant
elles n’y avait-il donc pas de prouesses réalisées ? Donc… réfléchis, pose
toi la question du « comment ? »
sois patient, cultive la force en toi d’aller t’abreuver à la source, et tu
verras, les pièces du puzzle s’agenceront d’elles-mêmes pour te donner ce que
tu recherches. En fait, à savoir si ce que tu entreprends d’accomplir est voué à
l’échec, La vraie question que tu devrais te poser c’est : et si ça
marche ?
Une
chose que tu devras impérativement acquérir par la suite c’est: le savoir.
INSTRUIS-TOI ! Un chauffeur
maîtrise son véhicule, les panneaux de signalisation, car il a suivi une
formation pour cela, il a le savoir en la matière. Un boulanger fabrique du
pain, grâce à la maîtrise du savoir qu’il a de cette recette. Chacun de ses
deux exemples, apporte une plus-value à la société, du fait de la connaissance
qu’ils ont de leur discipline respective. Et par conséquent sont gratifiés pour
cela. Tu vis dans une société, qui en dépit des maux et des manques est destinée
à évoluer, à être bâtie et pour ce faire, chacun a un rôle à jouer, donc trouve
le tien et fait le bien, en te basant de la connaissance. Il n’y a pas plus
grande richesse que celle de la connaissance.
Autre
point et pas des moindres, COMMUNIQUE
AVEC L’AUTRE ! La communication ici doit être dans un sens tout à fait
simpliste. Écoutes-le et exprimes-toi. Je ne te demande pas de le comprendre,
de le cerner, non c’est peine perdu. Parce qu’en essayant de le comprendre, tu
pourrais trouver qu’il est en contradiction avec ta vision ou ton idéologie ;
et là né les tensions, la discorde et la haine. Respecte son point de vu, ne
lui impose pas le tien. Parce que lui comme toi, vouliez la même chose, mais de
façon différente. Bien que ton interaction avec l’autre va t’aider à te
connaitre et affirmer qui tu es, tu n’as nullement besoin de l’autre pour exister.
Donc voilà,
à cette heure ce qui me vient à te dire concernant mon vécu. Tu es né pour un
but, une mission à accomplir, un héritage à laisser, alors cesse de te conformer
à l’opinion des autres et sois responsable de TA VIE, parce que, que si tu la
rates, la perde ou la réussisse, il n’y a que toi qui en comprendra tout le
sens et en assumera toutes les conséquences. De ce que je sais, j’ai « inconsciemment »
appliqué ces points entaillés plus haut, parce que j’étais et le suis encore à
la quête de l’accomplissement d’un objectif, une mission… une vision.
Car voilà
j’ai une ambition (fo**e) d’unir les nations du monde au travers d’un projet
socioculturel qui implique des voyages pour d’autres contrées. Et donc, le début
de cette aventure a pris lieu dans un village appelé Mafa Kilda à une demi heure de route de Garoua
(Region du Nord
Cameroun) en janvier 2017, où j’ai
appris, découvert avec beaucoup de joie, le plaisir des choses simples. La paisibilité
de la nature vierge d’une civilisation automatisée par internet, la
consommation de masse, le culte du paraître et la poursuite des choses futiles.
J’ai vu au travers du regard de la population de ce village, une vibration
positive. Je n’étais pas jugé, ni analysé. Ils m’ont dit bonjour
avec le sourire, m’ont invité chez eux joyeusement… des maisons faites de
pailles et de terre. Il y en avait qui n’avaient pas de battant de porte avec
des loquets comme on en trouve dans notre société « civilisée »,
juste un rideau… j’ai trouvé ça dingue ! La nuit comment font-ils ? N’ont-ils
pas peur de se faire braquer ? Non justement, c’est une grande famille,
chacun respect l’autre.
Il y a là-bas, une place du marché,
une boutique qui
sert à ravitailler le village d’environ 200 habitants, une école primaire,
un
service sanitaire précaire, un point d’eau de forage…
mais pas de poste de
police !
À défaut il y a un foyer pour le règlement des conflits qui
opposeraient les éleveurs aux cultivateurs.
C’était quelque chose de découvrir
cette culture. Accompagné de mon guide,
Wassu
j’ai parcouru le temps d’un après midi, domiciles, champs de coton et étendues
désertiques.
J’avais des papillons dans le ventre, une explosion de feux
d’artifices dans le cœur et mon cerveau avait comme "bugé".
L’espace d’un
moment, le temps s’est arrêté, et j’ai respiré…
À
partir de là, j’ai eu l’impression (je le ressens encore) que des zones de mon
cerveau se sont débloquées. Une autre façon de penser était possible… il existe
bien autre chose au-delà des frontières mentales et physiques, mais au lieu de
nous les faire raconter, il est bien plus beau de les vivre.
Ce
voyage a eu un tel impact dans ma vie, que mon expérience aussi bien sociale,
spirituelle que professionnelle s’est vue transformée positivement. Ceci se
traduisant par la création de mes propres entreprises ; Ainsi que par mon
entourage, constitué d’amis, de frères et sœurs tous talentueux et
entreprenants, en quête d’éveille spirituelle.
Lorsque
j’avais entrepris ce voyage, qui soit dit en passant était une première pour
moi dans cette région, je voulais quelque chose, que j’ai obtenu, mais rien
n’était préparé à l’ avance. Je ne connaissais personne là-bas, mais arrivé sur
place, j’ai été accueilli par des inconnus, j’ai dormi sous leur toit et mangé à
convenance à leur table, aujourd’hui, j’ai une famille là-bas. Je ne savais pas
si cette chose que j’allais chercher, j’allais la trouver, je ne savais pas où
j’allais la trouver, mais j’y suis allé et elle m’a été offerte.
À la quête
de ma vision, je me suis trouvé.
Et je
me cherche encore, car convaincu qu’il y a encore tant à exprimer, à expérimenter.
Le
temps d’une demi-heure, d’un jour, d’une année, d’une vie, Je te souhaite véritablement
de vivre TA VIE. Au-delà des interdictions que l’on t’impose, au-delà des règles
d’un jeu qu’eux-mêmes n’en comprennent pas le sens, au-delà de tes craintes, de
ton passé… Je te souhaite de vivre.
Sois positif, fais le premier pas, fies toi à
ton instinct et tu l’obtiendras.